TAM-TAM
Une association qui milite
pour des quartiers vivants et conviviaux
et pour un urbanisme concerté à Paris
L’association TAM-TAM est née en avril 1990 pour s’opposer au plan « tout béton » de « Paris rive gauche » (13ème arrondissement), en y promouvant un aménagement convivial et écologique répondant aux attentes des habitants. Elle développe depuis un travail de réflexion et de proposition, des actions de terrain voire une action juridique, en plaidant pour un urbanisme concerté partout à Paris. Elle a été conduite à rejeter la campagne idéologique en faveur des tours à Paris, au profit d’une démarche d’aménagement pragmatique, tenant compte de la réalité des territoires et des besoins en logements, commerces, activités et équipements publics.
Une action forte dans le 13ème
L’association milite pour l’établissement de liens urbains et sociaux harmonieux entre les anciens et les nouveaux quartiers du 13ème d’une part, entre le 13ème et le 12ème et Ivry-sur-Seine d’autre part, en souhaitant une valorisation de la proximité de ces secteurs avec la Seine. Membre du Comité permanent de concertation de « Paris rive gauche », elle a obtenu, seule ou avec d’autres, de nombreuses inflexions du projet initial, dont le rééquilibrage de la construction de logements par rapports aux bureaux ; la réduction des nuisances automobiles ; l’augmentation des surfaces de jardin ; la maîtrise des hauteurs ; la réhabilitation des Magasins généraux et de divers éléments du patrimoine industriel des quartiers concernés. Elle a parallèlement réussi à faire remettre en cause le projet de l’État d’installer le Tribunal de grande instance de Paris (TGI) à Tolbiac-Cheveleret.
Une intervention aux Halles
Depuis 2006, TAM-TAM est aussi membre du Comité permanent de concertation des Halles, dont elle a contribué à obtenir la création.
Une ambition pour le secteur Porte de Bercy/Porte de Charenton
TAM-TAM souhaite que les opportunités d’aménagement du secteur Bercy-Charenton ne soient pas confisquées au profit de la construction de tours déconnectées des besoins locaux, mais au contraire exploitées pour recoudre et revivifier des territoires meurtris par les grands équipements ferroviaires et autoroutiers, en rétablissant les continuités urbaines dans une logique de ville durable. Elle réclame une concertation associant largement les riverains aux décisions d’aménagement, pour une vision urbaine globale de part et d’autre de la Seine, pour la mutation de l’axe Poniatowsky-Masséna en véritable boulevard urbain et pour une réflexion approfondie sur les moyens de revitaliser les quartiers proches de la Porte de Charenton.
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